Presque toutes les œuvres d'Akira Toriyama - 18 Janvier 2018 - Interview de 2014 - Dragon Ball Super - France
Presque toutes les œuvres d'Akira Toriyama - 18 Janvier 2018 - Interview de 2014

Presque toutes les œuvres d’Akira Toriyama – 18 Janvier 2018 – Interview de 2014

Presque toutes les œuvres d’Akira Toriyama – 18 Janvier 2018 – Interview de 2014

Le projet spécial présenté par le site officiel de Dragon Ball continue. « Presque toutes les œuvres d’Akira Toriyama », une section qui contient des documents rares concernant le maître Toriyama, des interviews, des illustrations, la conception de personnages et autres. Cette section est mise à jour tous les jours, mais conserve le contenu proposé pour seulement 24 heures.

Le post du 18 janvier 2018 est une interview qu’il a réalisée en janvier 2014 pour le magazine Men’s Non-No, dans lequel il discute des racines et de ses pensées concernant Dragon Ball alors qu’il le relit !

Presque toutes les œuvres d'Akira Toriyama - 18 Janvier 2018 - Interview de 2014
Presque toutes les œuvres d’Akira Toriyama – 18 Janvier 2018 – Interview de 2014

Presque toutes les œuvres d’Akira Toriyama – 18 Janvier 2018 – Interview de 2014

Men’s Non-No, Janvier 2014 (sortie le 10 décembre 2013)

Presque toutes les œuvres d'Akira Toriyama - 18 Janvier 2018 - Interview de 2014

Spécial « Je veux rencontrer cette personne »

Vol.25 Akira Toriyama / Mangaka

Akira Toriyama

Né en 1955 dans la Préfecture d’Aichi. Il a fait ses débuts en tant que mangaka en 1978 avec le one-shot Wonder Island dans le Weekly Shonen Jump. La série Dr Slump a débuté en 1980, puis Dragon Ball en 1984. Les deux devinrent de grands succès. Il a également travaillé sur des personnages de jeux vidéo comme les jeux Dragon Quest.

Dr Slump, qui a commencé sa sérialisation en 1980, a gagné une très grande popularité. Suite à cela, en 1984, Dragon Ball a rassemblé une large communauté avec ses personnages sympathiques et ces batailles extravagantes. Plus de 230 millions de mangas ont été vendus à travers le monde, et avec la série TV et les films, il continue à brasser large au niveau population. En 2013, est sorti de Jaco le Patrouilleur Galactique, dont l’auteur disait que ce serait surement le « dernier manga que je ferai moi-même ». Quelles sont ses intentions ? Cette fois, nous allons réaliser une interview en profondeur en remontant même à son enfance !!

Je n’ai jamais cherché à être mangaka

Tout d’abord, je voulais vous poser des questions sur votre vie avant le manga. Quelle sorte d’enfant étiez-vous petit ?

J’étais un petit garçon effronté : le genre qui était fort avec les faibles et qui ne s’approchait pas des forts. (rires). De plus, mes notes à l’époque étaient plutôt bonnes, donc j’avais toujours le privilège d’être désigné délégué de classe par mes professeurs.

Lisiez-vous des mangas ?

J’en lisais souvent jusqu’en CM1. Astro Boy, Gigantor, Osomatsu-kun… je lisais généralement des trucs comme ça. Sinon, ce ne sont pas des mangas, mais je trouvais l’animation Disney incroyable, et je les dévorais tous. Les 101 Dalmatiens en particulier, avec des choses comme la façon dont les humains et les animaux étaient dépeints, c’était incroyable, et je les imitais souvent. Je jouais dehors la journée, mais quand je rentrais à la maison, je n’avais rien à faire, donc je prenais du plaisir à dessiner.

Quelle sorte de dessins dessiniez-vous ?

Tout ce que je voulais. A cette époque, je voulais un cheval, donc j’en ai dessiné un, en me disant : « ça serait marrant de descendre dans le quartier à cheval ». Après j’ai réalisé qu’un cheval était probablement irréaliste, donc j’ai commencé à dessiner la chose suivante que je voulais, un chimpanzé. Mais quand je suis allé au zoo de Nagoya, les fesses des chimpanzés étaient dégoutantes, et j’ai tout de suite perdu mon envie. Je veux dire, les chimpanzés que j’avais vu à la TV portaient des pantalons, non ? Donc je ne savais pas. Cela s’était donc mal passé avec les chimpanzés, je suis alors passé à l’animal suivant. (rires)

Avez-vous été influencé par quelqu’un en particulier pour apprécier autant le dessin ?

Mon père, ma mère et ma petite sœur ne dessinaient pas du tout, c’était seulement moi au sein de ma famille. Même avec mes amis à l’école, on dessinait juste des dessins de manga ensemble, et donc je n’ai pas eu d’influences particulières. Je ne souhaitais pas du tout devenir mangaka, je voulais travailler dans le design, les graphismes. J’ai donc été dans une école de design, et quand j’ai recherché un emploi, je pensais vouloir réaliser des posters, donc j’ai commencé dans une entreprise de design.

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Le personnage préféré de Toriyama est M. Satan « J’aime comment il est simple. Aussi, j’aime bien Piccolo car il ne parle pas beaucoup. »

Quelle sorte de travail faisiez-vous là-bas ?

C’était surtout des flyers. Parmi ceux-là, il y avait des clients qui n’avaient pas assez d’argent pour prendre des photos, et ils m’ont demandé de dessiné des poulets pour une illustration. Puis quand j’ai dessiné les poulets et que je leur ai montré, ils ont dit : « c’est un coq ça ce n’est pas bon. On ne vend que des poules ! » (rires) Cela mis à part, j’ai dessiné pleins de choses, des centaines de paires de chaussettes, des barboteuses. Je détestais cela, mais avoir cette expérience derrière moi s’est avérée utile.

C’est surprenant de vous imaginer dessiner des flyers.

Toutes ces missions arrivaient sur mon bureau, donc à tous les niveaux, je faisais souvent des heures supplémentaires, et je rentrais à la maison vers 2 ou 3h du matin. Puis, je n’arrivais pas à me lever le lendemain donc j’étais constamment en retard au boulot. C’était seulement 10-15 minutes, mais si vous étiez absents 3 fois, c’était comme si vous aviez été absent toute la journée. J’ai fini par comparé mon bonus de fin d’année avec une fille de l’administratif qui venait juste d’arriver : le mien était beaucoup moins élevé qu’elle, alors que j’avais 3 ans d’ancienneté, j’ai donc décidé de démissionner.

J’ai appris comment dessiner des mangas suite à mes échecs répétés

Donc vous avez ensuite jeté votre dévolu sur le métier de mangaka ?

Au départ, je me suis dit que cela pouvait être sympa de travailler comme illustrateur. Mais ce genre de travail sympathique est plutôt rare. A un moment, j’ai lu un numéro d’un Shonen Magazine qui trainait dans un café, et il y avait un article sur un « prix du meilleur nouvel artiste », pour lequel, si je ne me trompe pas, le gagnant recevait 500,000 yens. J’ai alors dessiné en me disant que même si la place du gagnant était hors d’atteinte, je pouvais au moins m’en sortir avec une mention honorable, mais je n’ai pas réussi à le faire dans le délai imparti. Mais c’était déjà avancé pour un nouveau concours et je me suis dit « qu’est-ce qu’il en est du Shonen Jump ? » Et quand j’ai regardé, il y avait également une sorte de concours. Si je me rappelle cela correctement, le prix était de 100,000 yens (plus ou moins). Je me suis dit que c’était peu (rires) mais en termes de timing, j’ai décidé de candidater.

C’est donc comme cela que ça s’est passé ?! Et du coup, quel a été le résultat de votre participation ?

Pas bon. J’avais confiance en ma manière de dessiner, et perdre m’a beaucoup frustré. Presque entièrement à cause de mon entêtement, je me suis dit que je n’abandonnerai pas tant que je n’aurais pas gagné le grand prix. J’ai immédiatement réalisé un nouveau dessin que j’ai envoyé, mais ce n’était toujours pas bon. Mais peu après, Torishima-san (le modèle du Dr Mashirito dans Dr Slump), qui deviendrait mon éditeur par la suite, m’a appelé et m’a dit « on dirait que tu as du talent, donc envoie [tes dessins] à mon attention directement. » Bien plus tard, j’ai demandé à Torishima-san « Qu’avez-vous vu en moi exactement ? » et il a expliqué « Tu avais une très belle écriture ».

Pas votre dessin ni votre histoire, mais votre écriture ? (rires)

J’ai donc été pris grâce à cela, et j’ai dessiné [d’autres travaux] et les lui ai envoyés comme il me l’avait demandé, mais je n’avais aucune idée sur comment dessiné un manga, donc tous ces dessins ont été rejetés. C’était un peu comme si, alors que je dessinais, j’apprenais au fur et à mesure comme le faire.

Et donc en 1978, vous avez fait vos débuts avec un one-shot : Wonder Island.

Mais cela n’a pas été du tout populaire auprès des lecteurs. (rires) J’en ai dessiné d’autres ensuite, mais aucun n’a fonctionné. Puis Torishima-san m’a dit, « tu dessines bien les femmes, donc essaie de dessiner quelque chose avec une femme en personnage principal ». J’ai donc dessiné Gal Detective Tomato, et j’ai eu ma première réponse positive. Et c’est comme ça qu’ensuite j’ai eu la sérialisation de Dr Slump.

Dr Slump est très rattaché à Aralé-chan, mais vous vouliez vraiment que Senbei Norimaki soit votre personnage principal non ?

C’est vrai. A cette époque, je voulais dessiner quelque chose de plus virile, mais vu que Torishima-san m’avait dit de faire de la fille-robot, le personnage principal, je n’avais pas le choix. Avant de commencer la sérialisation, je me suis dépêché de dessiner deux chapitres bien finis et détaillés, mais vu qu’il y avait trop peu de pages, ou un truc comme ça, ils ont été mis ensemble, et tout à coup je n’avais plus rien en stock (ndlr : des planches déjà prêtes d’avance). C’était le début de mon enfer ! (rires)

Vos personnages décrits dans le Village Penguin sont devenus très populaires. Comment une telle histoire vous est venue ?

Quand vous regardez des animation d’outre-pacifique comme les Disney, les animaux parlent comme si de rien n’était, non ? Dans mon esprit, je m’étais dit que les dessins animés étaient tous comme ça, j’ai donc commencé comme cela, sans me dire que cela était totalement inhabituel, mais je pense que c’était assez rare au Japon à cette époque.

Je travaillais de chapitre en chapitre à chaque fois, et je ne pouvais toujours pas dire dans quelle direction j’allais

Vous avez parlé de « l’enfer » il y a quelques instants. Vous étiez donc très occupés durant la sérialisation ?

J’étais occupé. A tous les niveaux, je ne pouvais pas dormir. Au pire moment, j’ai été debout toute la nuit pendant 4 jours, dormant juste 20 minutes, puis de nouveau au travail pour 3 jours. Le style de Dr Slump faisait que chaque chapitre devait s’autogérer, donc je devais avoir une nouvelle histoire et punchline à chaque fois, ce qui était assez dur. Quand j’ai commencé à être à court de contenu, j’ai supplié Torishima-san d’y mettre un terme, peu importe comment, et il m’a dit « si tu commences une nouvelle série d’ici 3 mois, alors tu peux finir. » Je me suis dit « hey, ça signifie quoi ça, «  (rires) mais je voulais tellement en finir que j’ai accepté ses conditions.

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Ses personnages favoris de Dr Slump sont Nikochan et Suppaman. Il les trouve mignon et aime bien leur côté sournois. Le personnage le moins aimé est l’auto-portrait de l’auteur.

Dr Slump a pris fin, et finalement Dragon Ball a commencé. D’où vous sont venus le concept et les idées ?

A cette période, j’adorais Jackie Chan, et je regardais pleins de vidéos de Kung-Fu pendant que je travaillais et encrais. Puis Torishima-san est venu et m’a dit, « Dans ce cas, la prochaine fois, dessine quelque chose sur le kung-fu » et j’ai refusé disant « les choses que j’aime et les choses que je veux dessiner sont différentes, donc je ne veux pas », mais à la fin [Torishima] l’a emporté. Donc pour tester, j’ai dessiné un one-shot basé sur le kung-fu nommé Dragon Boy, et il a été très populaire, donc [je me suis dit], « bien, il semble que je vais devoir m’y mettre. » Au départ, je voulais utiliser le cadre de « La Pérégrination vers l’Ouest » donc j’ai dessiné le personnage principal en singe, mais [Torishima] m’a dit qu’un singe ce n’était pas bien, donc j’ai dessiné Gokû. Sauf que, c’était assez évident, on m’a suggéré de lui ajouter des éléments de caractéristique, donc j’ai ajouté une queue.

Et pour cette simple raison, Gokû était né ?!

Allons allons. Je voulais arrêter parce que j’étais épuisé. Ce n’est pas comme si j’allais avoir des idées pour une nouvelle série, non ? (rires)

Quel type de retours avez-vous eu quand Dragon Ball a débuté ?

Il n’a pas été très bien reçu. Au tout départ, il y a eu un genre « d’agrément anticiper » du fait de mon travail sur Dr Slump, mais tout de suite, mon classement parmi les lecteurs était au plus bas. Pourtant, je savais que cela deviendrait surement plus populaire si je rajoutais des scènes de combat. Même avec cela, je suis contrariant par nature, cela m’aurait embêté de me diriger là-dessus tout de suite. (rires) Et malgré cela, je n’étais pas en position de force pour faire comme je voulais. Donc, j’ai commencé le Tenka’ichi Budokai et j’ai petit à petit versé dans le combat, et il a commencé à gagner en popularité. Quand il a commencé à avoir une bonne critique du public, j’ai eu des retours, même alors que je dessinais et c’était sympa.

C’est impressionnant de voir, qu’en dépit du début de la sérialisation du manga pour lequel vous n’aviez presque pas d’idées, il a continué son chemin sans jamais être à court de développement intéressant.

Je travaillais de chapitre en chapitre à chaque fois, et vu que je le faisais en me disant « qu’est-ce que je vais faire ensuite ? », même moi, je ne pouvais toujours pas dire dans quelle direction j’allais. Même avec le Tenka’ichi Budokai, je le dessinais sans savoir qui l’emporterait. Au départ, même moi je pensais que ce serait Gokû après tout, mais chemin faisant, il y a eu un sondage dans Jump sur « qui va l’emporter ? », et le résultant était très majoritairement sur Gokû. Vu que je suis contrariant, je n’ai pas suivi ce que voulais tous les autres. (rires) Je recherchais désespérément des idées sur comment faire pour que Gokû ne l’emporte pas.

Les paramètres de chaque combat sont devenus de plus en plus impressionnants, allant de la Terre à l’Espace, et puis des Voyages Temporels. Comment avez-vous pu imaginer et en venir à la conclusion du manga ?

Je dessinais vraiment en ne pensant pas à ce genre de choses, mais quand je suis arrivé à l’arc Majin Buu, j’ai senti qu’il n’y avait plus rien à creuser derrière cela.

Vu que c’était un tel succès populaire que tout le monde connaissait, ressentiez-vous que vous ne pouvez plus vraiment le contrôler de votre côté, ou plutôt, ressentiez-vous une sorte de pression ?

En effet, on pourrait dire cela. Pourtant, peut-être parce que je vis dans un endroit reculé, je ne pourrais pas savoir de quoi il s’agit exactement. Je pense que c’était probablement une bonne chose. Si j’en avais été conscient, j’aurais trop réfléchie et cela n’aurait sans doute pas été aussi loin.

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Dessine une illustration de Gokû. Il n’y a apparemment pas d’ordre défini pour le dessiner. Cette fois, Toriyama commence par les contours. Voir le visage de Gokû prendre forme petit à petit était vraiment émouvant. Cette illustration a été proprement encadrée grâce au service éditorial.

Relisez-vous vos anciens travaux ?

Non. Cependant, par respect pour Dragon Ball, il y a 10 ans, j’ai dû redessiner les illustrations de couverture pour coïncider avec la sortie de l’édition Kanzenban (Perfect édition en France : ndlr), et à ce moment-là j’ai tout relu d’une traite.

Qu’en avez-vous pensé après l’avoir relu correctement ?

J’ai pensé qu’il y avait une vraie énergie. J’ai ressenti une sorte de puissance. Ça et le fait que j’ai réussi à le faire aussi grand que j’avais dit que je le ferai. (rires) C’est vraiment un mix de tout cela, si je devais en parler.

Je n’ai pas vraiment de grandes expériences sur le fait d’être bien reçu quand je dessine comme je voudrais le faire

Je voudrais vous poser une question sur votre dernier manga, Jaco le Patrouilleur Galactique. Vous avez fait ce commentaire « Ce travail sera surement le dernier que je ferai moi-même ». Qu’entendiez-vous par là ?

Dans mon cas, j’ai tout réalisé moi-même du début à la fin, donc ça prend énormément de temps. Malgré le fait d’être assez vieux pour le savoir, j’ai essayé de dessiné pendant 6 mois durant, en dormant 2h par nuit comme quand j’étais jeune, et mon corps a fini par me lâcher. Donc, en termes d’endurance également, ce volume en 11 chapitres est probablement le dernier que j’illustrerais moi-même. Vu que je pensais cela, je l’ai dessiné comme je l’aimais. Excepté le fait que, je n’ai pas vraiment de grandes expériences sur le fait d’être bien reçu quand je dessine comme je voudrais le faire, j’ai donc ajouté un bonus avec +1 à la fin.

Le total de 11 chapitres a été décrit comme 10+1. Donc cela signifie que le +1 est un extra ?! Ce qui veut dire que la punchline du dernier chapitre n’est pas quelque chose que vous aviez en tête depuis le début ?

Je ne l’avais pas en tête. Je pensais qu’avec le chapitre 10, j’avais dessiné une œuvre d’art parfaitement appréciable, mais que penserait une population plus large si j’y accolais une autre histoire avec. Donc, je l’ai revu avec un objectif particulier, sachant que c’était surement trop calme vu qu’il n’y avait pas de grands combats et que le style semblait un peu vieux. J’ai donc ajouté un chapitre en bonus. C’était un extra, mais tout le monde a dit que c’était seulement cette dernière partie qui était intéressante. (rires)

Cette fin était quelque chose à voir ! Il semblerait que tout, incluant le style un peu vieux des dessins, était connecté à cela.

Cela était vrai durant Dragon Ball aussi, Mais je suis devenu très bon pour faire en sorte qu’au final tout tienne ensemble. (rires)

Être mangaka pourrait juste être une grande partie de rigolade

Après avoir fini Jaco, qu’allez-vous faire maintenant ?

Ma femme sait combien je pousse jusqu’à mes propres limites, donc elle dit des choses comme « dépêche-toi et part à la retraite ». Seulement, alors que c’est devenu difficile de faire les dessins, j’aimerais faire un autre script pour un manga. Dans ce sens, je voudrais que Masakazu Katsura-kun dessine ce manga. Je suis ami avec Katsura-kun depuis longtemps, et il est la seule personne qui se plaint toujours de moi (rires).

J’aimerais vraiment voir cela !!

Je pense aussi que cela pourrait être intéressant, mais Katsura-kun est très lent dans son travail. Même quand il sera temps de s’y mettre, nous aurons probablement pleins de difficultés. (rires)

Maintenant, la question finale. Franchement, que pensez-vous vraiment des mangas, sensei ?

Voyons voir. Au départ, je pensais que les illustrations et le design étaient mieux, mais à l’approche de la fin de Dragon Ball, j’en suis venu à penser que les mangas que vous pouvez faire vous-même de la façon dont vous le souhaitez seraient vraiment très drôle. J’ai vraiment été lent à le comprendre (rires), mais maintenant, je pense qu’il s’agit d’un bon travail.

 

Traduction : Matthanor

Remerciements : Kanzenshuu

 

 

 

À propos Matthanor

Fan depuis toujours de Dragon Ball, j'ai grandi avec le Club Dorothée et avec tous les anime de légende, diffusés pour la première fois en France à ce moment-là. Je suis fan de l'intelligence que Toriyama met dans ses œuvres et notamment j'adore découvrir de nouvelles illustrations et vous traduire tout un tas d'interviews le concernant. Fait rare : j'aime bien Dragon Ball GT !


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