Presque toutes les œuvres d’Akira Toriyama – Semaine du 11 au 17 novembre 2019
Le projet spécial présenté par le site officiel de Dragon Ball continue. « Presque toutes les œuvres d’Akira Toriyama », une section qui contient des documents rares concernant le maître Toriyama, des interviews, des illustrations, la conception de personnages et autres. Cette section est mise à jour tous les jours, mais conserve le contenu proposé pour seulement 24 heures.
Retrouvez jours après jours, toutes les œuvres de Toriyama sur notre site via ce lien unique : Œuvres de Akira Toriyama.
Au programme cette semaine : Dr Slump, Momoko Sakura, Toriyama, Dragon Quest X et Jacques-Henri Fabre !!!
Presque toutes les œuvres d’Akira Toriyama – Semaine du 11 au 17 novembre 2019
11 novembre 2019 – Dr Slump
Le post du 11 novembre nous ramène au 7 mai 2007 et la parution au Japon du volume 9 de l’édition Kanzenban (Perfect Edition) du manga Dr Slump. Cette édition spéciale comprend un format d’impression plus grand que la moyenne et des volumes d’environ 250 pages, dont certaines en couleurs.
Comme nous avions pu le voir avec la Perfect Edition de Dragon Ball en 2002, Toriyama-sensei a participé à l’élaboration de cette version de Dr Slump avec des illustrations inédites. Le site officiel se penche ici sur l’illustration du volume 9, qui décrit Aralé, Gatchan, le roi Nikochan et son valet à bord d’un vaisseau spatial construit par le Dr Senbei Norimaki.
Le manga Dr Slump a été publié entre 1980 et 1985 en 18 volumes au format Tankobon. Trois rééditions ont été réalisées ensuite : une aizōban en 9 volumes en 1990 ; une bunkoban toujours en 9 volumes en 1995-1996 ; le kanzenban susmentionné en 15 volumes de 2006 à 2007.
12 novembre 2019 – Jacques-Henri Fabre
Le post du 12 novembre nous ramène au 17 mai 1996, avec la parution de l’édition japonaise du « Deuxième livre sur les Insectes : La Chasse aux abeilles » (Les insectes de Fabre – ァ ー記 記 2 狩 り を す る ハ チ) par Jacques-Henri Fabre, entomologiste et naturaliste français considéré comme le père de l’entomologie. Le texte fait partie de la collection « Souvenirs Entomologiques » dans laquelle les principales découvertes de Fabre sont rassemblées.
Datant de 1879, la collection a été publiée au Japon par la Shueisha en 1996 avec la traduction de Daisaburō Okumoto, chercheur et critique de la littérature française, et les illustrations d’Akira Toriyama, qui s’est occupé des couvertures des six volumes.
Fabre et ses « Souvenirs Entomologiques » étaient déjà mis en vedettes de cette rubrique à plusieurs reprises : |
Pour ce sixième volume, Toriyama a de nouveau utilisé pour son illustration un dessin de l’ancien érudit avec son jeune étudiant, en train de fuir une abeille géante !
13 novembre 2019 – Toriyama moi, ces derniers temps
Le post du 13 novembre nous ramène au 10 août 1981 et la publication au Japon du volume 5 de la série Dr Slump. Outre les chapitres 52 à 63 de la série de la petite Aralé, le volume comprenait un encart nommé « Moi, ces derniers temps » (あのときのわし), qui raconte de manière humoristique certains événements liés à Toriyama durant la sérialisation.
Les encarts « Moi, ces Derniers Temps » |
La sixième histoire nous conte une période où Toriyama-sensei se déplaçait à moto. Dans la rue, il s’est arrêté devant une librairie et est allé feuilleter quelques magazines. Il s’est retrouvé « malgré lui » à lire un magazine pour adultes. Sauf que le vendeur l’a reconnu et est venu le voir « Hey, mais c’est celui qui dessine des mangas ! J’ai vu sa photo dans un magazine ! ». Toujours avec le magazine en main, et surpris d’avoir été reconnu (surtout dans cette situation), Toriyama a eu vite fait d’échanger le magazine contre le dernier numéro du Jump, et d’aller le payer pour filer le plus vite possible.
14 novembre 2019 – Momoko Sakura
Le post du 14 novembre nous ramène au 19 avril 1995. Il s’agit de la sortie au Japon de Technicolor World de Momoko Sakura (さくらももこの総天然色満足館) : artbook, collection et volume autobiographique par Momoko Sakura, auteur japonais reconnu qui est malheureusement décédé prématurément en août 2018 à l’âge de 53 ans.
Parmi ses œuvres importantes, nous retrouvons Chibi Maruko-chan : L’histoire ironique et passionnante d’une fillette de 8 ans nommée Maruko (surnom de Momoko Sakura). Avec sa première édition sérialisée entre 1986 et 2009, Maruko était le personnage principal des histoires qui lui étaient dédiées, incluant des caméos exclusifs comme les épisodes « crossover ». Le volume propose tout un tas de contenus et d’hommages à l’auteur, y compris un échange de lettres entre Momoko Sakura et Akira Toriyama-sensei. La première est de Momoko Sakura :
« Mon cher Akira Toriyama-sensei, comment allez-vous ?
Je dois avouer que je l’aime depuis très longtemps ; Je l’admire depuis que je suis au collège. Ses œuvres sont gentilles, agréables et optimistes : les lire me passionne toujours. La magnificence de votre personne brille vraiment, sensei. Je n’ai que l’estime la plus sincère pour votre rare talent à créer d’excellentes œuvres les unes après les autres et pour votre éthique du travail débordante d’enthousiasme.
Quand j’ai vu nos personnages apparaître ensemble et interagir les uns avec les autres à la télévision, j’ai été ému au point d’éclater en sanglots (NDLR : surement en fin 1993 lorsque des films DBZ et Chibi Maruko-san ont été diffusés à la suite, avec la présence de Gokû et de Maruko dans les studios Fuji TV pour souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année aux téléspectateurs). La pensée de pouvoir me voir à côté d’une de vos œuvres, Toriyama-sensei ; Moi qui vous ai toujours admiré … J’étais sûr que ce n’était qu’un rêve.
Avant de devenir auteur, j’ai lu « Hetappi Manga Kenkyūjo » [L’apprenti Mangaka d’Akira Toriyama!], et ce fut un grand encouragement pour moi. Bien sûr, je devais aussi rêver de lire vos autres ouvrages, comme « Dr. Slump », « Dragon Ball » et des nouvelles publiées dans « Toriyama World ». C’est vrai, Toriyama-sensei : les histoires que vous avez écrites permettent aux lecteurs, non seulement au Japon, mais dans le monde entier, de cultiver de grands rêves. J’ai moi-même cultivé mes rêves grâce à elles, sensei, et c’est grâce à elles si je suis devenu auteur. Je vous remercie de tout mon cœur.
Je sais que vous êtes toujours très occupé et surchargé de travail, mais veuillez prendre soin de votre santé. Évidemment, j’attends également avec impatience de savoir quelles autres merveilles vous réaliserez dans le futur. »
Momoko Sakura
Arale Norimaki (Dr. Slump) : Marukina [/ Maru-chan], je vous donne ceci comme signe de notre amitié !!
Narrateur : Pendant un certain temps, Maruko a été perplexe devant les manières d’une super-idole comme Arale …
Pour des raisons évidentes, le site officiel met l’accent sur la réponse d’Akira Toriyama, qui a répondu à Momoko Sakura par le biais d’une lettre écrite et d’une illustration de reconnaissance.
« Momoko Sakura-sensei,
Je vous suis très reconnaissant pour vos aimables paroles. Pour moi, c’est un très grand honneur. Votre message est entré directement dans ma tête. Je suis sincère : être félicité par un collègue de ma propre profession me rend plus heureux que tout. Bien que je doive vous dire que je suis assez gêné, parce que je ne me considère pas du tout comme ce genre d’auteur à qui on fait des éloges…
Quand j’étais à l’école primaire, j’étais fasciné par des histoires comme Astro Boy, mais depuis le collège – jusqu’à aujourd’hui – je n’ai presque plus eu de contact avec le monde du manga. Pour cette raison, ce « monde » est encore plein de choses que je ne connais pas. Je n’arrête pas de me dire que je devrais peut-être étudier un peu plus, mais je finis toujours par paresser, sans rien faire de particulier (je ne suis pas modeste : c’est la stricte vérité).
Cependant, même une personne ignorante comme moi ne peut s’empêcher de connaître « Chibi Maruko-chan ». Sakura, vous êtes vraiment capable de donner forme au plaisir de la vie quotidienne ; du passé et du présent. Votre mémoire, votre capacité à observer et à organiser et, surtout, votre sens esthétique sont merveilleux. Incroyable ! C’est quelque chose qu’en tant qu’auteur de ce style exagéré typique d’un magazine shōnen, je n’aurai jamais l’espoir d’imiter. Continuez, s’il vous plaît à divertir les fans avec vos histoires et illustrations adorables. Votre engagement me donne envie de travailler un peu plus durement !
Akira Toriyama
PS : Merci beaucoup pour cette magnifique illustration. C’est quelque chose que j’ai toujours admiré chez vous : vos créations sont toujours aussi délicates et jolies. J’aime la légère touche occidentale dont ils s’inspirent. Je l’ai accrochée au mur avec beaucoup de soin (ma femme adore ça aussi). J’ai hâte de parcourir votre prochain artbook ! »
Maruko : Pour fêter ce moment, nous avons échangé nos vêtements ! Prends soin de mes vêtements, s’il te plaît !
Gokû : OK . . .
15 novembre 2019 – Dragon Quest X
Le post du 15 novembre nous ramène au 16 novembre 2017 et la sortie au Japon de l’extension “Dragon Quest X : 5000-nen no Tabiji Harukanaru Furusato e Online” (ドラゴンクエストX 5000年の旅路 遥かなる故郷へ – Dragon Quest X Online : Un voyage de 5000 ans vers la cité natale), liée au jeu Dragon Quest X. Produit et développé par Square Enix avec l’aide d’Armor Project sur la forme d’un MMORPG, ce titre fait partie de la longue série des Dragon Quest. Il s’agit du 10ème de la franchise principale et le premier épisode de la saga entièrement Online.
L’histoire commence dans le village d’Etene, en nous présentant le protagoniste principal, un orphelin vivant avec sa soeur. La paix est brisée quand Nelgel, le seigneur des enfers, attaque le village. L’âme du héros est transportée dans un sanctuaire est placée dans le corps d’un membre des cinq tribus non humaines, tandis que leur soeur est transportée dans le passé pour la protéger de Nelgel. Sous la direction d’un sage, vous allez parcourir Astoltia à la recherche d’emblèmes sacrés pour atteindre le repaire de Nelgel. Après avoir recueilli six emblèmes sur dix, la sage tente de former un pont pour rejoindre le maléfique démon mais cela échoue. Il décide alors de séparer l’âme du héros de son corps dans une tentative désespérée. Cela s’avère être un succès, et le héros rencontre alors le propriétaire original du corps.
Votre mission devient plus claire lorsque vous réalisez que la seule chosse qui puisse pénétrer les défenses de Nigel est un vaisseau sacré appelé l’Arche des Cieux. Le protagoniste voyage alors 500 ans dans le passé, époque durant laquelle l’Arche des Cieux a été utilisée pour la dernière fois dans l’histoire. Après avoir combattu Razban, un démon qui voulait donner vie à Nelgel, vous forger une amitié solide avec un jeune garçon qui connait le secret de l’utilisation de l’Arche des Cieux. Revenant au présent, vous entrez enfin dans la cachette de Nelgel, et arrivez à le vaincre. Durant le générique final, le sage vous salue et vous informe que malgré la défaite de Nelgel, le sceau qu’il y avait sur le continent central est toujours actif.
L’extension « 5000-nen no Tabiji Harukanaru Furusato e Online » se positionne suite à la fin de l’histoire principale.
Comme déjà vu de très nombreuses fois déjà dans cette rubrique, Akira Toriyama participe depuis le début à la série Dragon Quest sur les illustrations, monstres, personnages.
Dragon Quest X dans notre rubrique : |
Le site officiel de Dragon Ball nous montre ici l’illustration par Toriyama-sensei de Kyururu, sous différents angles et attitudes. Cette illustration comprend également une image de l’Herbe Kyururu (キュルル草), une plante mystérieuse à partir de laquelle les créatures de la race Kyururu naissent et prennent leur manteau emblématique.
Au Japon, le titre est sorti le 2 août 2012 sur la console Nintendo Wii, en édition Standard et Bundle. La conversion Wii U est arrivée le 30 mars 2013, suivie de la version PC le 26 septembre 2013, Nintendo 3DS le 4 septembre 2014, PlayStation 4 le 17 août 2017 et de Nintendo Switch le 21 septembre 2017. Également disponible, une version mobile, disponible sur Systèmes iOS et Android depuis le 16 décembre 2013.
Remerciements: teamsaiyajin.it