Presque toutes les œuvres d’Akira Toriyama – Semaine du 10 au 16 décembre
Le projet spécial présenté par le site officiel de Dragon Ball continue. « Presque toutes les œuvres d’Akira Toriyama », une section qui contient des documents rares concernant le maître Toriyama, des interviews, des illustrations, la conception de personnages et autres. Cette section est mise à jour tous les jours, mais conserve le contenu proposé pour seulement 24 heures.
Retrouvez jours après jours, toutes les œuvres de Toriyama sur notre site via ce lien unique : Œuvres de Akira Toriyama.
Au programme cette semaine : Pola & Roid, Tongpoo, Daizenshuu 3, Dragon Ball Legends, et de Jacques-Henri Fabre !
Presque toutes les œuvres d’Akira Toriyama – Semaine du 10 au 16 décembre
10 décembre 2018 – Pola & Roid
Le post du 10 décembre nous ramène au 25 mars 1981 pour la sortie au Japon du numéro #17-1981 de l’hebdomadaire Weekly Shonen Jump. Ce numéro contenait la mini-série « Pola & Roid » (ポラアンドロイド). Divisé en quinze chapitres, cette aventure nous narre l’histoire d’une d’un chauffeur de taxi spatial appelé Roïd qui rencontre une jeune fille, Pola, justicière galactique. Pola a besoin d’un taxi pour rentrer chez elle. Ils seront confrontés à de nombreux monstres comme un lézard géant ou un crabe géant et devront combattre aussi l’empereur Gagambo et des extra-terrestre à tête de cul.
Cette mini-série a été écrite par Akira Toriyama-sensei à l’occasion de la 9ème édition du challenge « Premier des lecteurs du Jump » (1981), un concours dans lequel les lecteurs du Jump pouvaient choisir leur histoire favorite par dix œuvres de plusieurs auteurs. Bien qu’il ait été conçu avec un pinceau pour gagner du temps, cette aventure a valu à Toriyama la première place, qui lui a permis de remporter un voyage en Suisse. Après leur publication initiale, les dix histoires ont été republiées dans l’édition spéciale du 5 novembre 1981 du Shonen Jump. Le gagnant, Pola & Roid, se retrouve ainsi en couverture de ce magazine. L’image représente la jeune Pola et le taximan Roid à cheval, sur PatapataDragon, le faible ennemi que vainc Pola grâce à un maillet en caoutchouc.
Pola & Roid a été inclus dans la collection Toriyama World de 1983 ainsi que dans Akira Toriyama Histoires Courtes volume 1 par Glénat en 1994 en France.
11 décembre 2018 – Tongpoo
Le post du 11 décembre 2018 nous ramène au 29 novembre 1983 et la sortie au Japon du numéro #52-1983 de l’hebdomadaire Weekly Shonen Jump. Ce numéro marque le début du One-Shot “Les aventures de Tongpoo” (トンプー大冒険). Les aventures de Tongpoo a été publié en français en 1998 par Glénat dans Akira Toriyama Histoires Courtes volume 1. Son histoire est la suivante :
Le jeune cyborg, Tongpoo, est envoyé sur des planètes pour les étudier dans le cadre du développement planétaire. À la suite d’une panne de moteur de son vaisseau le « planète 12 », il est obligé de fuir à bord du monoplace « Scout » et atterrit sur une planète à l’atmosphère parfaite. Sur cette planète, il rencontre une jeune fille en train de prendre son bain qui s’appelle Plamo. Tous les deux, ils combattront un criminel d’origine extraterrestre.
Le site officiel de Dragon Ball nous offre ici l’illustration du premier chapitre. L’image nous montre le jeune Tongpoo à bord de son jet-bike.
Cette histoire a été écrite un an avant les débuts officiels de Dragon Ball dans le Weekly Shonen Jump et n’est pas considérée par hasard comme faisant partie du Dragon World. En effet, Tongpoo utilise des capsules Hoi-Poi (qui sont activées grâce à de l’eau bouillante), tandis que Plamo nous rappelle une Bulma bien plus flamboyante. De plus, parmi les similitudes, nous pouvons signaler des scènes comme celle de la baignoire où Plamo découvre que Tongpoo et elle ont le même âge.
12 décembre 2018 – Dragon Balls Legends
Le post du 12 décembre 2018 nous ramène au 31 mai 2018 et la conclusion du planning promotionnel pour la sortie finale du jeu vidéo mobile IOS / Android « Dragon Ball Legends » au niveau mondial. Développé en collaboration avec Dimps, Legends se présente comme un jeu d’action en temps réel adapté au gameplay mobile, avec des phases de défense et d’attaque.
De la même manière que son grand frère « Dragon Ball Z Dokkan Battle », DB Legends propose un mode histoire original qui se déroule peu de temps après le Tournoi du Pouvoir de la série Dragon Ball Super. La paix de l’Univers 7 est menacée par l’apparition soudaine d’une faille spatio-temporelle à partir de laquelle, débarquent des guerriers de différentes époques. Le but du méchant de l’histoire étant d’organisé un tournoi entre les combattants les plus puissants de toutes les époques. Et notamment trois nouveaux personnages font leur apparition : Shallot, un mystérieux individu en capuche et Zahha.
Après nous avoir présenté le Saiyan Shallot et le sabreur Zahha, le site officiel se concentre cette fois-ci sur le mystérieux homme à capuche. Troisième personnage original du jeu, il s’agit d’un voyageur n’entraînant derrière lui que destruction. Il masque son identité avec sa capuche, mais sous ses vêtements rouges, nous pouvons apercevoir des habits qui ressemblent à ceux de Shallot. Son comédien de doublage est Kenji Nojima.
13 décembre 2018 – Jacques-Henri Fabre
Le post du 13 décembre 2018 nous ramène au 20 juin 1996 et la sortie au Japon du « Quatrième livre sur les Insectes : L’attaque de la Mante Religieuse » par Jacques-Henri Fabre, entomologiste et naturaliste français considéré comme le père de l’entomologie. Le texte fait partie de la collection « Souvenirs Entomologiques » dans laquelle les principales découvertes de Fabre sont rassemblées.
Datant de 1879, la collection a été publiée au Japon par la Shueisha en 1996 avec la traduction de Daisaburō Okumoto, chercheur et critique de la littérature française, et les illustrations d’Akira Toriyama, qui s’est occupé des couvertures des six volumes.
Fabre et ses « Souvenirs Entomologiques » étaient déjà mis en vedettes de cette rubrique à plusieurs reprises : Scarabées / 1er volume, Cigales / 3ème volume, Capricornes / 5ème volume. Pour ce quatrième volume, Toriyama a de nouveau utilisé pour son illustration un dessin de l’ancien érudit et d’un jeune étudiant, sur le dos d’une Empuse commune gigantesque et curieuse, un type de Mante Religieuse qui ne pratique pas le cannibalisme après l’accouplement.
14 décembre 2018 – Daizenshuu 3 – Toriyama, moi derniers temps
Le post du 14 décembre 2018 nous ramène au 4 septembre 1995 et la sortie au Japon du « Dragon Ball Daizenshuu 3 : animation TV, partie 1 », troisième volume de la série de guides officiels Daizenshuu dédiés au Dragon World. Ce numéro portait particulièrement sur l’anime TV Dragon Ball, qui couvrait Dragon Ball jusqu’à la moitié de Dragon Ball Z. Le guide donne un aperçu de la production, des génériques des opening et des ending, des eyecatch, des fillers et un focus sur l’histoire des Saiyans.
Comme les autres volumes, ce Daizenshuu comprenait un encart nommé « Shenlong Times » (Des séquences de 8 pages avec des interviews du staff de production, une FAQ de Toriyama…)
Ce Shenlong Times #3 reprenait donc une interview d’Akira Toriyama qui nous parlait de sa vie privée et répondait indirectement à certaines questions des lecteurs. Dans cet épisode, il nous apprend notamment à quel moment il prend des pauses dans son travail et qu’il s’était rendu à Tokyo pour rencontrer une série de « génies idiots ».
Moi, derniers temps
« Le diligent, péquenot, doux, hostile, joyeux, musqué, imperturbable, irascible, timide, pervers, silencieux, fanfaron, qui-peut-être-lui-même-tellement-tordu-et-torturé, Moi, ces derniers temps » par Akira Toriyama
L’histoire commence avec Toriyama-sensei sur son plan de travail. A cette époque, il passait de plus en plus de temps à réarranger son studio qu’à travailler sur ses planches et ses illustrations. En effet, en parlant d’activités diversifiées de sa routine classique, il nous raconte son déplacement à Tokyo pour rendre visite à ses amis Masakazu Katsura et Katsuya Terada (citant Toriyama : Ces idiots au talent incroyable), avec qui il a ensuite rencontré le sculpteur Takayuki Takeya-kun. Un déplacement vraiment spécial pour Toriyama, lui l’antisocial qui prend rarement l’initiative de rendre visite à quelqu’un… mais pour ces « trois jeunes génies », cela en valait la peine. Pour lui, il est stimulant de rencontrer et de discuter avec des personnes aux tendances artistiques si particulières. Et à la fin, l’histoire de son voyage à Tokyo terminée, il reste à s’occuper des caricatures : « Je n’ai rien d’autre à raconter ! Voilà pourquoi je ne cesse de dire que je ne veux pas faire cet insert ! »
Remerciements: teamsaiyajin.it